31 Mars 2010

Ballons stratosphériques : début de la campagne à Kiruna le 1er avril

Une douzaine de lâchés sont prévus cette année en Suède pour collecter des données scientifiques sur la stratosphère mais aussi améliorer les ballons du CNES.

31 mars 2010

Sonder la stratosphère à faible coût

Une nouvelle fois les ballons gigantesques du cercle polaire arctique vont s’envoler pour aller explorer le cœur de l’atmosphère terrestre.

Gonflés à l'hélium, les ballons stratosphériques ouverts, « BSO » comme on les appelle au CNES, seront chargés d’aller sonder les couches situées entre 30 et 40 km d’altitude.

« C’est aujourd’hui le seul moyen d’accéder à la stratosphère à faible coût et rapidement », confie Thien Lam-Trong, directeur adjoint Ballons au CNES.

Les ballons stratosphériques ouverts

Christian Cazaux nous en dit un peu plus sur les plus anciens aérostats du CNES. Crédits : CNES.

Au programme cette année, à Kiruna, les instruments embarqués dans les nacelles vont se concentrer sur : la vapeur d’eau, l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de carbone contenus dans la stratosphère ou encore le champ électrique atmosphérique.

Par ailleurs, et c’est l'une des raisons d’être des ballons du CNES, un instrument embarqué va servir à valider les données du satellite japonais GOSAT, parti observer les gaz à effet de serre en 2009.

Au total 6 vols scientifiques sont prévus pendant tout le mois d’avril à Kiruna.

La 2e activité ballons au monde

Autre volet qui se déroulera au mois de mai : les vols technologiques. Il permettent en général d’améliorer les ballons et l’efficacité des systèmes de récupération de la chaîne de vol une fois la mission terminée.

« L’année dernière nous avons testé notamment un système de parachute à ouverture retardée pour récupérer la nacelle, explique Thien Lam-Trong. Cette année nous allons essentiellement nous attarder sur des nouveaux panneaux de déchirure de l’enveloppe des ballons dont les tests avaient déjà débuté l’année dernière. »

Sur place, pendant presque 2 mois, une trentaine d’ingénieurs du CNES et plus de 40 scientifiques des laboratoires associés vont travailler main dans la main pour rapporter un maximum de données exploitables et continuer à faire de cette activité ballons du CNES, la plus importante au monde après celle des Etats-Unis.

 

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